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Escapade Gravel Col du Parpaillon

Le col du Parpaillon est un endroit incontournable pour les adepte du Gravel et du VTT.
Le Parpaillon est un col de légede, situé à la limite des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes, il culmine à 2637m sur une crête séparant la vallée de la Durance et celle de l’Ubaye. Ce col a été ouvert par le Génie Militaire

Oubliez le goudron sur le Parpaillon, voilà qui pourrait faire un beau slogan. En effet ce col est l’un des derniers témoins de ce que pouvait être un grand col Alpin avant l’ère du tout goudron et des Bagnols qui nous enfument.

Pour cette ascension je pars de Jausiers, il est 8h00 du matin quand je passe le premier coup de pédale . Je décide de faire l’ascension par le versant nord, certainement le plus compliqué au niveau de l’état de la piste  bien abimée mais certainement aussi le versant le plus sauvage. Après quelques kilomètres sur route c’est donc une piste qui m’attend jusqu’au sommet , plusieurs kilomètres de paysages somptueux .

 

Peu de monde sur ce versant , deux vététistes, un 4*4 sur l’ensemble de la montée . Au sommet c’est un plaisir de traverser le tunnel du Parpaillon , lumière vivement conseillée sur le vélo .

Je redescends par la face sud , la piste est bien meilleur mais ça reste du chemin et donc il faut maitriser sa vitesse en Gravel  afin d’éviter de tout casser et histoire aussi de ménager le bonhomme .

 

Pour le retour à Jausiers je vais emprunter les balcons de la Durance une superbe petite route bien connu des cyclistes du coin . Le col de Vars me permet de basculer vers Jausiers. Le col de Vars est bien sûr bien moins exotique que le Parpaillon. Pas mal de circulation et des points de vue moyens. J’i trouvé l’ascension pas simple , il est 12h00 et le soleil tape fort.

Le retour à Jausiers se fait après 107 kms , 2800 m de D + et un petit 6h00 de vélo , une petite moyenne de 18km/h mais le Parpaillon et ses 30 kms de pistes ( montée, descente) doivent se faire à allure modérée d’abords pour profiter du payasage et puis pour éviter de bruler toutes ses cartouches avant l’ascension du col de Vars.

Superbe escapade, pour les pratiquants Gravel  et VTT une destination incontournable.

 

Escapade de l’Ardèche Méridionale à la Méditerranée / Longue Distance

Escapade de l’Ardèche Méridionale à la Méditerranée / Longue Distance

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Mon temps libre n’étant pas extensible je profites de quelques jours de vacances pour me lancer sur ma première longue distance en solo . De la maison familiale en Ardèche j’ai décidé de faire une boucle d’au moins 500 kilomètres en passant par la Méditerranée.

J’ai tracé un parcours qui me permet d’éviter tous les grands axes et donc de découvrir de somptueuses petites routes mais aussi des pistes typées gravel. Je me suis fixé deux lieux de passages obligatoires : le mont Aigoual pour la beauté de l’endroit et le village Montblanc pour visite de sa brasserie Kiss ‘wing.

Mon vélo est chargé, 22 kg avec les gourdes ça va encore car je sais que le dénivelé sera limité sur cette escapade ( 3100 m de D +) .

J’attaque de bon matin , il est 4h00 quand je m’élance de Bourg st Andéol , j’adore rouler de nuit , le calme est prédominant, les véhicules à moteurs absents , les animaux éveillés …un vrai bonheur . Cette première longue escapade BB2R va me permettre aussi de tester mes différents matériels , les charges GPS, éclairages etc …

Les premières heures vont donc s’effectuer de nuit. Après la traversé de l’Ardèche le trajet me mène vers l’Aven Orgnac puis Uzes et Ales. Les kilomètres défilent , j’arrive au lac du Salagou vers midi , petite visite , quelques photos, une bonne pizza pour recharger le bonhomme et c’est reparti en direction de la brasserie Kiss’wing . Je vais emprunter pas mal de chemins et pistes pour ce tronçon.

J’arrive à Montblanc à 16h00 , je suis  dans les temps puisque c’est l’horaire que j’ai donné a Anaïs gérante des lieux. Je suis vite dans le bain avec la dégustation de leur bière blanche : la Suzie’Q une bière désaltérante , peu alcoolisé, idéale pour me désaltérer après les 200 premiers kilomètres.Anaïs me fait ensuite découvrir la brasserie, les méthodes de brassage, le matériel, l’équipe … on sent une belle passion se dégager de ses explications . Un vrai plaisir pour moi ( le petit brasseur bricoleur 😉 ) d’échanger avec ces amoureux de la bière.

Pour en savoir plus sur cette brasserie je vous laisse le lien ci dessous :

Après 1h00 de visite , il est temps de reprendre la route , j’embarque avec moi 4 bouteilles pour une dégustation une fois la boucle bouclée . Vu la place que j’ai je me limite à des bouteilles de 33 cl .

Direction Agde , là encore j’emprunte un chemin qui longe un canal et qui m’emmènera directement à Agde . Après 80kms me voilà à Sète, superbe ville . 280 kms au compteur , mon GPS affiche 40 % de charge , insuffisant pour envisager le retour sans panne. Je suis tout près de Frontignan et par chance mes amis les Aubanel sont actuellement en vacances dans le coin. Laurent m’a laissé un message sur face de book m’invitant à m’arrêter chez eux pour une petite pause.

Plus de batterie téléphone … après une pause dans un resto pour recharge de la batterie téléphone et repas sympa ( sèches à la Plancha), un régale, je passe un petit coup de fil à Laurent , ils m’attendent , le top .

Je passe 3h00 avec eux , ça me permet de recharger mon matériel , prendre une douche, refaire le plein d’eau et repartir avec un sandwich au saucisson qui sera salutaire vers 4h00 du matin .

Départ de Frontignant à 1h00 du mat avec 280 kilomètres déjà effectué je sais que j’ai fais la moitié il me reste quelques 250 kilomètres à parcourir . Le redémarrage commence mal car je vais être stoppé net sur une piste cyclable par une barrière empêchant son accès , j’evite la chute de justesse … rien de cassé sur le vélo , c’est reparti …

Direction la Grande Motte et le Gros du Roi , grosse galère dans ces deux villes pour suivre la via Rhona , sa tourne dans tous les sens , et sans le GPS il est clairement impossible de se repérer. Je laisserai même un bout de casque en m’empalant dans une branche d’un arbre bien peu entretenu dans un des parcs de la ville .

Je m’octroi ma première pause à 4h00 du matin avec la dégustation de ce fabuleux sandwich au saucisson , c’est dingue dans ces moments là comme une chose aussi basique que cela devient un moment privilégié , un petit moment de bonheur tout simple.
Direction Arles toujours par la via Rhona qui franchement à comme seul intérêt sur toute cette partie d’éviter le trafic routier , mais sinon rien de bien terrible . Des petites routes là encore sans bien d’intérêts me mèneront jusqu’à Avignon . Je m’obstine à continuer sur cette Via Rhona ( dite provisoire dixit les panneaux) .

Le mistral souffle depuis Arles ,je suis gêné mais c’est encore tolérable , par contre à partir d’Avignon là ça devient vraiment galère. J’appui comme un dingue pour maintenir un petit 18 km/h , le vent vient me gifler à plus de 80 km/h . Les cyclistes que je croise ont eux un grand sourire et volent vers le sud poussés par un mistral devenu leur complice. Moi je grimace, je me plie en deux sur mon vélo , impossible de mettre les mains sur les prolongateurs tellement les rafales sont violentes et risquent à chaque instant de me déstabiliser et de provoquer ma chute.

Mais bon il me reste 100 kilomètres , j’en ai déjà parcouru 435 , je ne vais pas lâcher comme ça surtout qu’au niveau physique tout va bien , pas de grosses douleurs, les cervicales un peu douloureuses , les tendons d’Achilles eux aussi un peu fatigués mais rien de bien méchant .

La dernière pause de ce périple je la ferais à St Juste d’Ardèche , la canicule ayant voulu me tenir compagnie pour le retour , une pause dans un bar à engloutir des Perrier citron me sera d’une grand aide pour les 15 derniers kilomètres … enfin la pancarte Bourg st Andéol , me voilà arrivé après 538 kilomètres, 24 heurs de vélo , et 36 heures éveillé .

C’était ma première longue distance , j’ai pu me familiariser donc avec les heures de selles , deux grosses parties de nuit à rouler, la gestion de la boisson et de l’alimentation . J’ai appris , fais quelques erreurs , pris énormément de plaisir à écouter mon corps , à le gérer et de ce coté là c’est clairement une réussite tellement j’ai terminé en forme et récupéré rapidement de ce périple.

ventoux en danseuse

Escapade sur le mont Chauve / Lancement com du projet BB2R

Pour lancer la communication du projet BB2R quoi de mieux q’un sommet mythique ? J’ai choisi le Mont Ventoux pour une escapade de 2OO kms depuis la maison familiale en Ardèche pour aller gravir par les pistes forestières du géant de Provence et en profiter pour lancer la communication autour du projet BB2R en partenariat avec l’agence H&B Création.

Je serais accompagné dans ce projet par des partenaires, des passionnés qui ont désiré associer leur marque à mon projet. Je véhiculerais donc leur l’image et leur histoire car bien souvent ce sont de très belles histoires qui sont à l’origine de la création de leur enseigne .

Revenons à l’escapade du jour : Une belle journée de vélo , un départ au coeur de l’Ardèche méridionale , une bonne partie de route de nuit avant d’arriver au pied du géant de Provence.

Juste avant le virage de St Esteve , j’emprunte une belle piste forestière . Les premiers mètres sont rudes avec de fort pourcentages , mais ensuite ça se calme avec du 8% – 12 % . La vue est magnifique et je suis seul … le top par apport à la montée sur route et son lot de véhicules motorisés .

 

Arrivé au chalet Reynard , la montée se fait par la route pour les  derniers kilomètres avant le sommet . Pour avoir gravi plusieurs fois le Ventoux par la route depuis Bedoin ,j’ai trouvé cette grimpée par les pistes  beaucoup plus ludique et bien plus calme … à refaire 

Escapade de 190 kms pour 8h00 de selle  et des paysages magnifiques .

Une belle manière de lancer le projet BB2R

Voyage au sommet – Le Zanskar

Voyage au sommet – Le Zanskar

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Après avoir réalisé un trek avec ma compagne au Ladakh dans la région du Zanskar je décide deux ans plus tard de tenter l’aventure seul et en VTT.Pour préparer ce voyage je me rapproche de notre ami Tashi qui tient l’agence Zanskar Thema Tour à Leh ( capital du Ladakh) .

Mon idée de trek en vélo sur les chemins du Zanskar lui semble  plutôt originale au vu des chemins de cette région qui sont quand bien plus propice à la marche à pied .Tashi va me préparer un itinéraire avec pour seul obligation de ma part un passage par le monastère de Puktal. Je trouve un VTT sur place , histoire de simplifier la logistique transport depuis le France.

Un peu d’histoire :

Le Ladakh fait parti de l’Inde, il est compris entre les deux chaines de montagne les plus haute du monde , celle de l’Himalaya au sud et du Karakoram au nord. Sa superficie est de 100000 mètres carrés soit un peu plus de deux fois la superficie de la Suisse. Il est composé de 150000 habitants. Les religions les plus représentées sont le Bouddhisme pour 80 % et 20 % de Musulman.Le Ladakh est entouré par le Pakistan au sud ouest , de la chine au nord est et du Tibet au Nord . Ce territoire est donc sensible pour le gouvernement indien qui n’a permis son ouverture aux touristes qu’en 1974 . Certaines régions du Ladakh restent encore aujourd’hui impossible à visiter sans une autorisation officielle des autorités indienne.

Au vu des enjeux géopolitique le Ladakh est une région très militarisée.

Le Ladakh se compose de 5 régions : Le Ladakh, La Nubra, le Rupshu , le Purig et le Zanskar .

Mon trek sera réalisé au Zanskar , région qui se trouve en moyenne à 4000 mètres d’altitude  entre la chaine de l’Himalaya et la vallée de l’Indus.

Pour me rendre au Zanskar je vais être véhiculé par la route ( piste) qui relie Lhe à Manali.

 

 

 

Après une nuit à Darsha je débute le trek par l’ascension du Shinkula et ses 5060 metres d’altitude . Cette première journée ne sera pas une partie de plaisir avec un vélo de 13 kg chargé de 10 kg et un sac à dos pesant une quinzaine de kilos … je suis en autonomie et donc j’ai tout avec moi . Je comprends que ce trek sera une vrai épreuve sportive et que le mental sera important. Il y a encore un peu de neige au sommet du Shinkula , j’en prend plein les mirettes , je suis heureux malgré la fatigue , la descente se fera sous la pluie et avec beaucoup de pousse pousse .

Après 13 heurs de vélo, marche, franchissement je rejoins un groupe d’Allemand qui ont planté leur tente, me voir en vélo dans ce coin les surprend, ils me proposent de manger avec eux , formidable rencontre … je dormirais très peu pour cette première nuit à plus de 4000 mètres d’altitude  . Je retrouverai mes Allemands au cours de la journée suivante eux poursuivant leur trek à pied et moi m’activant à réparer ma première crevaison.

Mon corps s’est bien habitué à l’altitude , je profite de la vallée pour dévaler les pentes  jusqu’à Purne. L’accueil au Zanskar est incroyable , partout où je vais passer les gens vont m’accueillir , me proposer un Thé au lait , me poser de nombreuse question et même si la communication est difficile ( je parle très peu Anglais ) , un regard, quelques gestes et l’on se comprend. Nous avons beaucoup à apprendre de ces peuples , leur gentillesse , leur joie de vivre  me déboussole , je suis émerveillé par leur sagesse.
L’arrivée à Purne est plutôt cocasse , après avoir montée et descendu, porté et roulé, la descente à Purne je la ferais à pied trop dangereuse . Je trouverai à Purne une Guest House , j’y logerai 2 jours y ferais la rencontre d’un guide Ladakhi parlant un très bon Français . Une belle soirée à manger avec eux et échanger sur nos pays respectif.
J’en profite de ces deux jours pour me rendre à pied à Puktal qui est à deux heures de marche . Le monastère de Puktal est implanté à flanc  de roche , très impressionnant .Une belle journée de méditation.
Mon Trek va se poursuivre sur plusieurs jours et sera fait de rencontres magnifiques , de cols bien éprouvant mais la beauté des paysages me font vite oublié la rudesse de ce trekAprès une pause dans la capital du Zanskar : Padum et ma première nuit d’hôtel depuis plusieurs jours je repars en direction du village de Tashi : Tzazar . Je vais y passer plusieurs jours en compagnie de  sa famille. Ces quelques jours à partager leur vie quotidienne a été pour moi peut être le meilleur moment de ce périple . J’en garde un souvenir très fort et beaucoup de nostalgie d ‘avoir dû les quitter pour rejoindre Leh en voiture sur des routes de l’impossible 😉
Ces trois semaines au Ladakh resteront à jamais en moi , les rencontres , les paysages , le ciel d’un bleu que je n’ai jamais retrouvé ailleurs, l’ivresse des sommets , la solitude des journées à pousser son vélo ou le temps s’arrête pour mieux profiter de ce qui nous entoure,   la fatigue qui devient juste un moment parmi les autres tant  la joie de vivre cette aventure est forte et intense . Djule … merci à Tashi et à toutes les personnes extraordinaires rencontré lors de cette formidable aventure. Pour mieux connaître ces régions : lecture indispensable : Ladakh-Zanskar de Charles Genoud et Philippe Chabloz ( Edition Olizan)

Des bords de l’Ain au Haut-Jura

Des bords de l’Ain au Haut-Jura

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233 kms /// 2727 D + /// 9H00

Aujourd’hui escapade vers le haut Jura pour aller confectionner du pain dans un four d’une ferme appartenant à des amis … Une escapade de 232 kms qui débute assez tôt puisque je décolle à 4h45 , réveil don très matinal mais remonter la rivière d’Ain à partir de Poncin à cette heure est un délice pour les yeux . Dans la pénombre la rivière est toute nouvelle pour moi, tranquillité absolue , pas âmes qui vivent et vapeur scintillante qui s’élève vers le ciel , un spectacle magnifique

Après être sortie des bords de l’Ain la route est bien moins interessante pour rejoindre St Claude dans le Jura , de la grosse départementale sans intérêt. Mais ça ne dure pas est j’emprunte une superbe petite route entre St Claude et Morez , là encore je suis seul et je peux profiter du payasage en toute tranquiité

Arrivée à Morez la montée vers le Haut Jura démarre , de belles routes sans trop de circulation jusqu’à Premanon . Mais je vais vite reprendre les chemins de traverses au beau milieu de la forêt du massacre , haut lieu du ski nordique dans le Jura l’hiver.

Après 150 kilomètres me voilà arrivé à destination à Bellecombe tout petite commune du Jura située avec une vue sur les monts Jura exceptionnelle .

Les amis sont là est le pain est prêt à être enfourné dans le four de la ferme , repas , une bonne bière bio made in  » Conf paysanne » pour l’apéro … la vie quoi.

Après avoir bien festoyer , reste plus qu’à rentrer , direction le Bugey par Viry , Oyonnax puis Nantua. Encore une bien belle escapade, des paysages magnifiques et un bon moment de convivialité entre amis .

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A la recherche d’un Hamburger artisanal dans le haut Jura

202 kms / 3450 mètres de D + / 8h41

Défi du jour dégoter un petit resto dans le haut Jura pour manger un hamburger artisanal . Défi à la con mais défi drôlement bon 😉

Départ à 7h00 du matin en direction du vieux Cerdon et de ses pentes toujours aussi rudes.

Les vignes de Cerdon

Puis direction Nantua et son superbe Lac avant de grimper vers le lac Genin , un havre de paix pour les pécheurs …

Lac de Nantua
Lac Genin

Après la commune d’Echalon , j’ai bien envie de me faire les S de Septmoncel pour celà je redescend sur St Claude .

Vue depuis la descente avant St Claude

une belle montée jusqu’à Lamoura puis direction Les Moussieres . Le défi du jour va pouvoir être réalisé puisque je trouve un délicieux Hamburger au  » Le petit resto  » .

Fromagerie des Moussieres
Le défi s’offre à moi 😉

Reste à boucler la boucle … retour via Giron

Après la Pesse

puis remonté sur le Poizat avant de revenir via cette fois ci le nouveau CERDON , encore une belle escapade de 200 kilomètres et un bon petit dénivelé de 3500 mètres . Une belle journée de vélo dans des paysages magnifiques entre haut Bugey et Jura.

VIA RHONA GRAND COLOMBIER

Escapade des Bords du Rhône au Grand Colombier

200 kilomètres de Gravel des berges du Rhône au sommet du grand Colombier

Belle journée Gravel pour cette escapade qui me mènera pendant 120 kilomètres à emprunter les chemins aux bords du Rhône ainsi qu’une partie de la viarhôna . Une partie sans de grandes difficultés et très sympa à rouler avec des paysages le long du Rhône vraiment sauvage et parfois même majestueux.

Arrivée à Culoz les choses sérieuse démarre avec l’ascension du grand Colombier en empruntant le GR plutôt que la route … bon avec le Gravel pas vraiment l’idéal , les pourcentages sont hard avec des portions avoisinants les 20 %. Le mono plateau de 38 et le vélo chargé c’est trop juste pour passer sur le vélo à certains endroits et la marche à pied s’impose sur une bonne partie de cette montée du GR. Il est donc conseillé de gravir le grand Colombier par la route lorsqu’on est en Gravel par contre en VTT ça passe .

Comme toujours l’arrivée au sommet du géant du Bugey est un pure moment de plaisir , les points de vues sont magnifiques . La descente et le retour se feront par la route via le col de la Lebe .

Encore une bonne journée de vélo avec 200 kilomètres et 2600 mètres de D+ et les magnifiques paysages Bugistes en récompenses .

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Escapade au milieu des étangs – La dombe

Je quitte aujourd’hui le Bugey pour me rendre dans les Dombes pour la traversée des étangs jusqu’à Villefranche sur Saône. Le Gravel devrait être parfait pour cette escapade puisque j’emprunterais principalement des pistes menant aux étangs et quelques portions de route.

Le département de l’Ain est vraiment atypique avec ses terrains de jeux très différents pour la pratique du cyclisme. Les étendues plates des Dombes contrastes avec le Bugey est sa moyenne montagne. Les paysages sont là aussi vraiment sympas.

La traversé des Dombes se fait tranquillement le Gravel trouve vraiment sa place sur ces terrains roulant. Ça sera encore plus le cas arrivé à Villefranche avec ce chemin qui longe la Saône très prisé des joggers et autres cyclistes pour des ballades en solo ou en famille.

Le retour dans le Bugey se fait par un chemin de randonnée balisé pour le VTT et qui traverse là encore les Dombes . Il me mènera jusqu’à Meximieux , là mon GPS va beuger et du coup je serais contraint de poursuivre par la route pour boucler cette journée de Gravel.

Belle escapade , beaux paysage …la fin est donc à revoir car très peu intéressante avec ce  retour sur la route . Mais toute la partie Dombes est vraiment sympa et elle dure presque 130 kilomètres.

Bilan de la journée 181 kilomètres, 7h31 de vélo  et un dénivelé positif de 1011 mètres , quand je vous dis que les Dombes c’est le plat pays ?

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Escapade Jurassienne – Entre gravel et comté sur la GTJ

Départ à  7h00  du matin pour une virée Gravel dans le haut Jura en empruntant le chemin de Compostelle depuis l’Abergement de Varey puis la GTJ VTT depuis St Germain de Joux.

Gros poussage sur le chemin de Compostelle à Cerdon ensuite ça roule mieux , une partie de route pas très intéressante de Nantua à St Germain de Joux avant de rentrer dans le vif du sujet sur la GTJ VTT que je ne quitterai plus  jusqu’à la Borne au lion. Le Jura est splendide , une fois arrivé sur le plateau, en Gravel c’est que du plaisir avec de belles pistes forestières qui servent de piste de ski nordique l’hiver.

Arrivé à la borne au lion un petit single bien technique mais qui passe en Gravel va me mener sur une route de Chézery à Bellegarde sur Valserine . Montée du col de Cuvéry pendant 10 kms par la route enchainé avec le col de Cuvillat . De là reprise de la GTJ vers la Praille et retour par Corlier par la route pour boucler cette escapade.

Une bien belle journée avec 206 kms et 4440 mètres de D+, 11h31 de selle. Si vous souhaitez emprunter cet itinéraire ça va vous demander une bonne condition physique au vu du kilométrage et du dénivelé positif mais vous avez aussi la possibilité de vous lancer sur cette trace en deux jours en faisant une nuitée par exemple au gite de la Guienette  au pied de la borne au lion.

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Escapade Bugiste – Gravel vers le géant du Bugey

Escapade sur le géant du Bugey en Gravel, Départ à 9h00 du site nordique de la Praille (Hauteville Lompnes) , pour l’occasion je suis accompagné par deux copains Dominique et Jérôme qui feront ce trip en VTT. Moi j’ai choisi le Gravel , plutôt un bon choix  car nous empruntons une bonne partie de la GTJ qui reste bien praticable pour ce type de vélo.

Après avoir arpenté les pistes de ski de fond du plateau d’Hauteville nous nous retrouvons sur les Plans d’Automnes, les paysages sont splendides et nous voyons au loin le Grand Colombier pointer le bout de son nez.

Les dernières rampes sont hard pour atteindre le sommet et les quelques mètres sur la route pour conclure cette ascension ne sont pas des plus aisés au vu des pourcentages. Mais nous y voilà après quelques heures d’effort. Malgré un temps couvert qui nous empêche d’avoir une vision plus lointaine du panorama nous profitons quand même de la beauté des lieux.

En redescendant nous nous arrêtons pour   une courte pause et un pic nique avec vue sur le Rhône , magique …

La descente par la piste forestière ( GR) sera rude pour moi avec le Gravel , ça tape fort mais ça passe … mes deux compères ont eux lâché les freins  , je vais vite me venger sur la partie plate et la remontée sur la paille par le col de la Lèbe . Toute cette partie est éprouvante , ça monte sans beaucoup de relâche et la sortie de Culoz par la GTJ nous offre même une belle partie de poussage .

Belle escapade Bugiste avec 7h15 de pédalage et 2600 de D+ , on a bien mérité une bonne binouse ?

Je vous recommande cette escapade en VTT mais aussi en Gravel …que du bonheur et ça passe dans le journée , le top