MVIMG_20200814_104631-min

Escapade Gravel Col du Parpaillon

Le col du Parpaillon est un endroit incontournable pour les adepte du Gravel et du VTT.
Le Parpaillon est un col de légede, situé à la limite des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes, il culmine à 2637m sur une crête séparant la vallée de la Durance et celle de l’Ubaye. Ce col a été ouvert par le Génie Militaire

Oubliez le goudron sur le Parpaillon, voilà qui pourrait faire un beau slogan. En effet ce col est l’un des derniers témoins de ce que pouvait être un grand col Alpin avant l’ère du tout goudron et des Bagnols qui nous enfument.

Pour cette ascension je pars de Jausiers, il est 8h00 du matin quand je passe le premier coup de pédale . Je décide de faire l’ascension par le versant nord, certainement le plus compliqué au niveau de l’état de la piste  bien abimée mais certainement aussi le versant le plus sauvage. Après quelques kilomètres sur route c’est donc une piste qui m’attend jusqu’au sommet , plusieurs kilomètres de paysages somptueux .

 

Peu de monde sur ce versant , deux vététistes, un 4*4 sur l’ensemble de la montée . Au sommet c’est un plaisir de traverser le tunnel du Parpaillon , lumière vivement conseillée sur le vélo .

Je redescends par la face sud , la piste est bien meilleur mais ça reste du chemin et donc il faut maitriser sa vitesse en Gravel  afin d’éviter de tout casser et histoire aussi de ménager le bonhomme .

 

Pour le retour à Jausiers je vais emprunter les balcons de la Durance une superbe petite route bien connu des cyclistes du coin . Le col de Vars me permet de basculer vers Jausiers. Le col de Vars est bien sûr bien moins exotique que le Parpaillon. Pas mal de circulation et des points de vue moyens. J’i trouvé l’ascension pas simple , il est 12h00 et le soleil tape fort.

Le retour à Jausiers se fait après 107 kms , 2800 m de D + et un petit 6h00 de vélo , une petite moyenne de 18km/h mais le Parpaillon et ses 30 kms de pistes ( montée, descente) doivent se faire à allure modérée d’abords pour profiter du payasage et puis pour éviter de bruler toutes ses cartouches avant l’ascension du col de Vars.

Superbe escapade, pour les pratiquants Gravel  et VTT une destination incontournable.

 

Escapade de l’Ardèche Méridionale à la Méditerranée / Longue Distance

Escapade de l’Ardèche Méridionale à la Méditerranée / Longue Distance

Ajoutez votre titre ici

Mon temps libre n’étant pas extensible je profites de quelques jours de vacances pour me lancer sur ma première longue distance en solo . De la maison familiale en Ardèche j’ai décidé de faire une boucle d’au moins 500 kilomètres en passant par la Méditerranée.

J’ai tracé un parcours qui me permet d’éviter tous les grands axes et donc de découvrir de somptueuses petites routes mais aussi des pistes typées gravel. Je me suis fixé deux lieux de passages obligatoires : le mont Aigoual pour la beauté de l’endroit et le village Montblanc pour visite de sa brasserie Kiss ‘wing.

Mon vélo est chargé, 22 kg avec les gourdes ça va encore car je sais que le dénivelé sera limité sur cette escapade ( 3100 m de D +) .

J’attaque de bon matin , il est 4h00 quand je m’élance de Bourg st Andéol , j’adore rouler de nuit , le calme est prédominant, les véhicules à moteurs absents , les animaux éveillés …un vrai bonheur . Cette première longue escapade BB2R va me permettre aussi de tester mes différents matériels , les charges GPS, éclairages etc …

Les premières heures vont donc s’effectuer de nuit. Après la traversé de l’Ardèche le trajet me mène vers l’Aven Orgnac puis Uzes et Ales. Les kilomètres défilent , j’arrive au lac du Salagou vers midi , petite visite , quelques photos, une bonne pizza pour recharger le bonhomme et c’est reparti en direction de la brasserie Kiss’wing . Je vais emprunter pas mal de chemins et pistes pour ce tronçon.

J’arrive à Montblanc à 16h00 , je suis  dans les temps puisque c’est l’horaire que j’ai donné a Anaïs gérante des lieux. Je suis vite dans le bain avec la dégustation de leur bière blanche : la Suzie’Q une bière désaltérante , peu alcoolisé, idéale pour me désaltérer après les 200 premiers kilomètres.Anaïs me fait ensuite découvrir la brasserie, les méthodes de brassage, le matériel, l’équipe … on sent une belle passion se dégager de ses explications . Un vrai plaisir pour moi ( le petit brasseur bricoleur 😉 ) d’échanger avec ces amoureux de la bière.

Pour en savoir plus sur cette brasserie je vous laisse le lien ci dessous :

Après 1h00 de visite , il est temps de reprendre la route , j’embarque avec moi 4 bouteilles pour une dégustation une fois la boucle bouclée . Vu la place que j’ai je me limite à des bouteilles de 33 cl .

Direction Agde , là encore j’emprunte un chemin qui longe un canal et qui m’emmènera directement à Agde . Après 80kms me voilà à Sète, superbe ville . 280 kms au compteur , mon GPS affiche 40 % de charge , insuffisant pour envisager le retour sans panne. Je suis tout près de Frontignan et par chance mes amis les Aubanel sont actuellement en vacances dans le coin. Laurent m’a laissé un message sur face de book m’invitant à m’arrêter chez eux pour une petite pause.

Plus de batterie téléphone … après une pause dans un resto pour recharge de la batterie téléphone et repas sympa ( sèches à la Plancha), un régale, je passe un petit coup de fil à Laurent , ils m’attendent , le top .

Je passe 3h00 avec eux , ça me permet de recharger mon matériel , prendre une douche, refaire le plein d’eau et repartir avec un sandwich au saucisson qui sera salutaire vers 4h00 du matin .

Départ de Frontignant à 1h00 du mat avec 280 kilomètres déjà effectué je sais que j’ai fais la moitié il me reste quelques 250 kilomètres à parcourir . Le redémarrage commence mal car je vais être stoppé net sur une piste cyclable par une barrière empêchant son accès , j’evite la chute de justesse … rien de cassé sur le vélo , c’est reparti …

Direction la Grande Motte et le Gros du Roi , grosse galère dans ces deux villes pour suivre la via Rhona , sa tourne dans tous les sens , et sans le GPS il est clairement impossible de se repérer. Je laisserai même un bout de casque en m’empalant dans une branche d’un arbre bien peu entretenu dans un des parcs de la ville .

Je m’octroi ma première pause à 4h00 du matin avec la dégustation de ce fabuleux sandwich au saucisson , c’est dingue dans ces moments là comme une chose aussi basique que cela devient un moment privilégié , un petit moment de bonheur tout simple.
Direction Arles toujours par la via Rhona qui franchement à comme seul intérêt sur toute cette partie d’éviter le trafic routier , mais sinon rien de bien terrible . Des petites routes là encore sans bien d’intérêts me mèneront jusqu’à Avignon . Je m’obstine à continuer sur cette Via Rhona ( dite provisoire dixit les panneaux) .

Le mistral souffle depuis Arles ,je suis gêné mais c’est encore tolérable , par contre à partir d’Avignon là ça devient vraiment galère. J’appui comme un dingue pour maintenir un petit 18 km/h , le vent vient me gifler à plus de 80 km/h . Les cyclistes que je croise ont eux un grand sourire et volent vers le sud poussés par un mistral devenu leur complice. Moi je grimace, je me plie en deux sur mon vélo , impossible de mettre les mains sur les prolongateurs tellement les rafales sont violentes et risquent à chaque instant de me déstabiliser et de provoquer ma chute.

Mais bon il me reste 100 kilomètres , j’en ai déjà parcouru 435 , je ne vais pas lâcher comme ça surtout qu’au niveau physique tout va bien , pas de grosses douleurs, les cervicales un peu douloureuses , les tendons d’Achilles eux aussi un peu fatigués mais rien de bien méchant .

La dernière pause de ce périple je la ferais à St Juste d’Ardèche , la canicule ayant voulu me tenir compagnie pour le retour , une pause dans un bar à engloutir des Perrier citron me sera d’une grand aide pour les 15 derniers kilomètres … enfin la pancarte Bourg st Andéol , me voilà arrivé après 538 kilomètres, 24 heurs de vélo , et 36 heures éveillé .

C’était ma première longue distance , j’ai pu me familiariser donc avec les heures de selles , deux grosses parties de nuit à rouler, la gestion de la boisson et de l’alimentation . J’ai appris , fais quelques erreurs , pris énormément de plaisir à écouter mon corps , à le gérer et de ce coté là c’est clairement une réussite tellement j’ai terminé en forme et récupéré rapidement de ce périple.

ventoux en danseuse

Escapade sur le mont Chauve / Lancement com du projet BB2R

Pour lancer la communication du projet BB2R quoi de mieux q’un sommet mythique ? J’ai choisi le Mont Ventoux pour une escapade de 2OO kms depuis la maison familiale en Ardèche pour aller gravir par les pistes forestières du géant de Provence et en profiter pour lancer la communication autour du projet BB2R en partenariat avec l’agence H&B Création.

Je serais accompagné dans ce projet par des partenaires, des passionnés qui ont désiré associer leur marque à mon projet. Je véhiculerais donc leur l’image et leur histoire car bien souvent ce sont de très belles histoires qui sont à l’origine de la création de leur enseigne .

Revenons à l’escapade du jour : Une belle journée de vélo , un départ au coeur de l’Ardèche méridionale , une bonne partie de route de nuit avant d’arriver au pied du géant de Provence.

Juste avant le virage de St Esteve , j’emprunte une belle piste forestière . Les premiers mètres sont rudes avec de fort pourcentages , mais ensuite ça se calme avec du 8% – 12 % . La vue est magnifique et je suis seul … le top par apport à la montée sur route et son lot de véhicules motorisés .

 

Arrivé au chalet Reynard , la montée se fait par la route pour les  derniers kilomètres avant le sommet . Pour avoir gravi plusieurs fois le Ventoux par la route depuis Bedoin ,j’ai trouvé cette grimpée par les pistes  beaucoup plus ludique et bien plus calme … à refaire 

Escapade de 190 kms pour 8h00 de selle  et des paysages magnifiques .

Une belle manière de lancer le projet BB2R